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moderngirl, la passion des mangas
3 mars 2007

[Littérature] Culture manga (part 2)

Cette fois, un article sur le mode de distribution des mangas en France et au Japon :

Le mode de distribution des mangas au Japon est complètement différent de la distribution française. Au Japon, il existe des magazines de pré-publication, magazines qui sont définis en ces termes par Fabien Tillon, auteur de culture manga : « le magazine de manga (appelé mangashi), qu’il soit hebdomadaire, mensuel ou trimestriel, est vendu à un prix minuscule, imprimé sur du papier de mauvaise qualité, et consommé souvent debout, sur les trottoirs des marchands ou dans les transports publics, avant d’être abandonné sur u banc lorsqu’il est achevé, laissant le lecteur de passage en user librement à son tour, à la manière anglo-saxonne. »

Vous imaginez ça en France ? Moi je rechigne à abandonner mon journal gratuit parce que j’aime le parcourir dès que j’ai un moment de libre et je découpe souvent des articles quand ils m’intéressent alors acheter un magazine (même à un prix dérisoire) et l’abandonner, alors là aucune chance !

En France, les mangas sont le plus souvent reliés. Mais le mode de distribution japonais a influencé quelques éditeurs en France comme Tonkam qui avait sorti un magazine de pré-publication à destination des filles appelé Magnolia. On avait pu découvrir grâce à Tonkam d’excellentes séries comme God Child, Yami no matsuei, Hanakimi, Karekano. Mais moi je préfère les volumes reliés sûrement parce que j’y suis habituée et je trouve ça plus agréable.

Au Japon, les mangashi connaissent un grand succès grâce à la diffusion de titres désormais fameux. Citons l’exemple de Shônen Jump avec 6,53 millions d’exemplaires en 1993. (Fabien Tillon, Culture manga)

Le marché de la presse BD au Japon est composé à 40% de garçons, 18% de filles et 42% d’adultes selon Fabien Tillon.

Autre spécificité du marché du manga au Japon : seuls les titres qui suscitent un énorme engouement auprès des fans peuvent être éditer sous formes de livres. Et le prix de ces ouvrages restent bas ce qui explique la pérennité du manga.

Si en France, les éditeurs baissaient le prix des mangas, je pense que ça ferait le bonheur de pas mal de monde à commencer par moi.^^

Autres articles :

Culture manga part 1
Part 3

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